Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

S’ouvre aux souffles tièdes des grèves.
Il n’est amour qu’au soir vermeil
Où l’aile rose du soleil
Se referme au loin sur nos rêves.

Au temps d’hiver et des glaçons
Il n’est plus amour ni chansons !
Plus de lilas ! et plus de roses !
Les matins sont silencieux
Et les soirs descendent des cieux
Mélancoliques et moroses !