Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/143

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EN MAI


 
DANS la tiède haleine des fleurs
Le printemps passe par bouffées,
Brodant l’aile aux mille couleurs
Des libellules et des fées.

Son vol accroche aux réseaux verts
Des broussailles ébouriffées,
Dépouille errante des hivers,
De longs fils de soie, en trophées.