Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/147

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RESSOUVENIR


 
DANS les grands bois que l’automne
A lentement dépouillés,
Sous les arbres effeuillés
Que berce un vent monotone,

Devant les tristes couchants
Rayés de pourpre et de cuivre,
Mon souvenir aime à suivre
Le déclin des jours penchants.