Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/149

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MYSTÈRE


 
JE veux que le matin l’ignore
Le nom que j’ai dit à la nuit,
Et qu’au vent de l’aube, sans bruit
Comme une larme il s’évapore.

Je veux que le jour le proclame
L’amour qu’au matin j’ai caché,
Et, sur mon cœur ouvert penché,
Ainsi qu’un grain d’encens l’enflamme.