Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/160

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée



 
GRAND artiste couché sous la terre éplorée,
Vaincu frappé debout sous la pierre étendu,
Rêveur déchu du haut de ton rêve éperdu,
Je veux chanter envers ta mémoire sacrée.

L’outil dur des graveurs dans la main inspirée,
Comme un stylet de feu vers l’idéal tendu,
De l’âpre vérité fouillant le ciel ardu,
Y traça dans l’art pur, une route ignorée.