Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/178

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Comme un ressuscité que grisaient tes parfums
J’ai senti le relent de mes amours défunts
Remonter moins amers à mes lèvres pâlies.

Et, sous l’effarement de ta fière beauté,
Sans vœux et sans espoir, mon esprit s’est jeté
Dans un lac d’amertume et de mélancolie.


Septembre 1881.