Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


SUR UN ALBUM


 
LE temps emporte d’un coup d’aile
Et, sans les compter, nos instants ;
Seuls, une heure, de temps en temps,
Nous laisse un doux souvenir d’elle.

Chaque jour, dans le cœur fidèle,
Fait revivre ses traits flottants,
Comme on revoit chaque printemps
Fleurir les tombes d’asphodèle.