Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/198

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II


Dans tes yeux, tes beaux yeux d’enfant,
S’allume, lorsque tu t’éveilles,
L’or clair d’un soleil triomphant
Que mirent deux sources pareilles.

Quand un rêve passe sur eux,
On dirait l’haleine opaline
Qui descend sur les lacs ombreux
A l’heure où le couchant s’incline.