Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/200

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III


Fruit mûr dont un couteau vainqueur
A fendu la chair savoureuse,
Qui saigne et garde encor au cœur
L’éclair de l’acier qui le creuse,

Teinte de pourpre aux tons ardents
Comme une blessure farouche,
Sur le clair frisson de tes dents
S’ouvre et se referme ta bouche.