Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/202

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IV


De ta voix la mer a rythmé
La musique puissante et douce ;
On dirait, sur le flot calmé,
Une lyre qu’un souffle pousse.

Les vagues font, en l’effleurant,
Tinter l’or des cordes sacrées,
Et le vent du soir, en pleurant,
Y met des notes déchirées.