Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/28

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FIERTÉ


 
LA vie est implacable et lâche
Et n’est clémente qu’aux méchants ;
Car elle meurtrit sans relâche
Les cœurs vers le devoir penchants.

C’est la marâtre qui torture ;
C’est la courtisane qui ment,
Et tout, dans la grande nature,
N’est qu’ironie et que tourment.