Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/287

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Le feu de son désir le consumant sans trêve,
Découronné du monde immortel de son Rêve,
A l’astre incandescent mon cœur triste est pareil.

Vers la cime farouche où la Beauté recule
Il tend, perdu dans les pâleurs d’un crépuscule,
Douloureux et saignant sur son chemin vermeil.