Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/49

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Vers l’astre captif, plein d’ardeur
Il étend la main qui délivre ;
Mais, de sa tiède et fine odeur,
La fleur l’enveloppe et l’enivre :

Il s’endort et, sous son front pur,
Passent les visions aimées
D’un ciel terrestre dont l’azur
A des étoiles parfumées.
Tel désertant l’immensité,
J’ai rencontré sur une grève
Une femme dont la beauté
M’a fait le prisonnier d’un rêve.