Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/72

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I


 
C’EST au temps de la chrysanthème
Qui fleurit au seuil des hivers
Que l’amour cruel dont je t’aime
En moi poussa des rameaux verts.

Il naquit, doux et solitaire,
A ces fleurs d’automne pareil
Qui, pour parer encor la terre
N’ont pas eu besoin de soleil.