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L’ANNONCE DU CONCOURS[1]



L’AN dernier à pareille date nous lancions, non sans quelques craintes, notre premier concours littéraire.
Le Petit Canadien n’était guère connu ; le sujet, si séduisant que nous le trouvions, ne plairait peut-être pas ; l’apathie intellectuelle de notre population, que nous nous serions bien gardé de mettre en doute, tant nous l’avions entendu affirmer, devait l’empêcher de s’intéresser à notre concours ; bref nous n’étions guère rassurés. Nos craintes, heureusement, restèrent vaines : grâce à la bienveillance de la presse quotidienne, la nouvelle de notre concours pénétra partout, le sujet fut accueilli avec enthousiasme et notre succès fut complet. Complet au point de vue de la qualité des manuscrits qui nous furent envoyés et dont nous avons pu tirer l’un des plus intéressants volumes de la littérature canadienne ; complet aussi à un autre point de vue. Sur les quatorze travaux dont se

  1. Extrait du Petit Canadien, organe de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, septembre 1916.