Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/334

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qui se traînait toujours vers l’eau stagnante, quand il en apercevait !

Antistrophe II.

Maintenant il a rencontré le fils d’hommes braves, et, affranchi victorieusement de ses maux, il sera heureux désormais. La nef qui court sur la mer le rapportera, après des mois sans nombre, vers la demeure des Nymphes Maliades et les rives du Sperkhios, où l’Homme, couvert d’un bouclier d’airain, s’est réuni aux Dieux, brûlé tout entier par la flamme sacrée, sur les sommets de l’Oita !

NÉOPTOLÉMOS.

Avance, si tu le veux. Pourquoi te taire et rester comme stupéfait ?

PHILOKTÈTÈS.

Ah ! ah ! ah !

NÉOPTOLÉMOS.

Qu’est-ce ?

PHILOKTÈTÈS.

Rien, rien. Marche, ô fils.

NÉOPTOLÉMOS.

Est-ce la douleur de ton mal qui te saisit ?

PHILOKTÈTÈS.

Non, certes. Je pense qu’il s’est calmé. Ô Dieux !