Page:Souza - La Poésie populaire et le Lyrisme sentimental, 1899.djvu/129

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Lui donnaient de grands airs comme d’un capitaine

Sur tous les brigands par lui commandés.

— « Ah triste et longue, triste est la plains,

Dit-il, —et de mes yeux des larmes vil couler,

Je suis triste ma mie et porte votre peine,

Ah ! je suis triste comme la plaine ;

Mon âme a des recels de maux à bien garder,

Mon cœur a des trésors inconnus à donner :

Je suis triste, ma mie, venez nie consoler. »

(Mais longue et triste, longue est la plaine.)

— « Je ne pourrais, lui dis-je ; un amant désiré

Il s’en fut à la guerre il y a des années

Et j’attends qui viendra du bout de cette plaine

Oh longue et triste comme ma peine,

J’ai souligné les lignes où apparaissent les refrains de forme populaire qui se nouent et se