Page:Souza - La Poésie populaire et le Lyrisme sentimental, 1899.djvu/157

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au bout de la sienne,

je ne puis plus le retenir, là…

Ayez pitié de moi, Marie,

mère du ciel, mère des anges,

mère du rosaire, mère chérie !…

Il me semble voir maintenant, rondes, complaintes, légendes, toutes les formes tirées par l’art de ce renouveau sentimental, accourir des champs et des courtils vers la grand’place du village. Grandes coiffes et petits bonnets, mignonnes pucelles roses et rudes gars, mendiants et colporteurs, laboureurs et artisans débouchent de la route et des ruelles, entraînés par les poètes, par les artistes, les « ouvrierssculpteurs «comme Jean Baffier, sculpteur et joueur de vielle, les verriers comme Emile Galle dont l’art cristallise les plus humbles herbes des champs, par les musiciens surtout comme Vincent d’Indy, Pierre de Bréville, Guy Ropartz. Les émotions de chaqueâçe, de chaque