Page:Souza - La Poésie populaire et le Lyrisme sentimental, 1899.djvu/160

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VII


Nous pourrions ne point fermer ici le cycle d’inspiration populaire. Il s’agrandit de bien des prosateurs-conteurs tels que M. Pierre-M.

sur les rives de la Vologne, existe déjà depuis deux ans le Théâtre du Saut des Cuves construit à l’imitation de celui de Bussang « avec les arbres pris sur le lieu même et qui comprend une scène très vaste, couverte par une série de petits toits rustiques en écorce de sapins et, en face de cette scène, une loggia formée également de morceaux de bois ou d’écorce très habilement, très coquettement mis en œuvre. Au dessous de la loggia et formant un demi-cercle qui va jusqu’à la scène, des gradins taillés dans le sol, banquettes agrestes couvertes d’herbe. Au centre, un énorme espace vide où s’entassent les spectateurs debout. » (Petit Journal, 16 juillet 1898.)

M. Gustave Boucher, dans une lettre au Mercure de France (juillet 98), signalait les représentations données depuis, en Poitou, sous la direction du Dr P. Corneille, dans les ruines d’un vieux château féodal dont la construction est attribuée par la