Page:Souza - La Poésie populaire et le Lyrisme sentimental, 1899.djvu/72

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paraître son âme. Les uns, comme M. Paul Gérardy, de nonchalance germaine, tantôt dirent en « complaintes » l’abandon du pauvre être humain,

Être le solitaire étrange,

L’égaré de partout,

Le jamais las de s’en aller

Toujours vers n’importe où (i)…

tantôt revêtirent leur douleur de la forme à la fois tragique et comme lassée des vieilles « ballades » :

Bon troubadour,

Pourquoi t’en vas tout loqueteux ?

— Ils ont moncaslel mis en feu.

Pour me prendre mon amour.

Bon troubadour,

Pourquoi ces pleurs en tes yeux clairs’ ?

— A ceux qui mon castel brûlèrent

J’ai vu sourire mon amour.