Page:Souza - La Poésie populaire et le Lyrisme sentimental, 1899.djvu/81

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L’on revoit le vrai retour du marin qui fredonne et se gausse, qui, à terre, garde encore dans ses pas la marche berçante de son navire :

Et c’est lui, comme un matelot,

Et c’est lui, qu’on n’attendait plus,

Et c’est lui, comme un matelot,

Qui s’en revient les bras tendus

Pour baiser ceux qu’il a connus,

Rire à ceux qu’il n’a jamais vus,

Et c’est lui, comme un matelot,

Qui s’en revient le sac au dos (i).

L’on retrouve aussi l’ancien du village

Ici c’est un vieil homme de cent ans

Qui dit selon la chair, Flandre et le sang :

Souvenez-vous-en, souvenez-vous-en,

En ouvrant son cœur de ses doigts tremblants (2).

M. Max Elskamp ne se contente pas dans son