Page:Souza - La Poésie populaire et le Lyrisme sentimental, 1899.djvu/96

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Et qui demande le cordon,

Digue dondaine, digue dondaine,

Et qui demande le cordon,

Digue dondaine, digue dondon (i) !

Mais le cadre de la chanson rustique ou faubourienne ne suffit point à la nervosité où la chute quotidienne de l’idéal jetait Jules Laforgue. Et il mêla sans cesse à ses arabesques .exaspérées d’être complexe l’opposition railleuse du populaire qui interprète et synthétise nos inquiétudes en un dessin informe de quelques mots vagues et « clichés » par lesquels il résume toute la philosophie du primitif, de l’innocent et de l’inconscient.

Ces enfants, à quoi rêvent-elles,

Dans les ennuis des ritournelles ?

— « Préaux des soirs,

Christs des dortoirs !

(i) Les Complaintes.