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SAPHO.
Diotime, Cléone, ne m’abandonnez pas ; soutenez-moi.
DIOTIME.
Je vais appeler tes esclaves ; moi, qui suis fière de te servir, je reviendrai à leur tête pour te parer. Ce ne sont pas de frivoles ornemens dont nous allons te revêtir ; c’est pour ajouter à la puissance de ton génie, que je veux attirer sur toi tous les regards.
Scène V.
SAPHO, CLÉONE.
SAPHO.
Dis-moi, Cléone, tu étois présente à cette fête ? ne peux-tu donc pas me dire si quelque objet l’a frappé ?
CLÉONE.
Quand les traits d’une femme auraient un moment attiré ses regards, ce vain charme pouvoit-il jamais effacer votre souvenir ?
SAPHO.
Pourquoi donc s’est-il éloigné de moi ? Cléone, tu détournes les yeux, tu soupires !