Page:Stendhal - Chroniques italiennes, II, 1929, éd. Martineau.djvu/289

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Ôter à ce style l’air grand, le grandiose qui éloigne du cœur, qui (un mot illisible) aient l’air petit, naturel, sensible, la bonhomie allemande.

La reine dit :

— Je te conseillerais de te marier au plutôt, dès que tu auras un époux je te créerai dame du Palais. Une fois attachée à ma personne, le clergé n’osera te jouer de mauvais tours. Songe à ceci, tu dois t’attendre à tous les genres de persécutions. Je ne veux pas plaider la cause de notre Vargas et influer en quelque manière que ce soit sur un mariage, mais songe que tu nous rendrais bien contents le roi et moi.

 

Le roi fut fâché du bataillon du régiment de Bitonto envoyé par Vargas à la porte du couvent noble de San Petito.

— Puisque le but était obtenu, à quoi bon faire du scandale ?

— La seule excuse, en présence d’un clergé aussi arrogant et de la cour de Rome, qui peut ouvrir à l’ennemi la porte de vos États, était l’accusation de conspiration flagrante dans le couvent de San Petito. J’ai cru, quand j’ai vu la figure sévère et l’œil scrutateur du chanoine Cybo fixé sur moi, qu’il fallait éloigner à