Page:Stendhal - Les écrits érotiques de Stendhal, 1928.djvu/37

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sieurs Bretons, au bal du Plaisir. Pendant un an et demi, il n’eut de société que celle des filles. Ce fut à ce bal qu’il devint amoureux de l’une d’elles, au point d’y rêver toute la nuit et de se lever avec des transports dans sa chambre. Un jour qu’il avait la fièvre et le délire, il la demandait à grands cris, il échappa à Coïc de lui dire : « Laisse-la ta salope. » Romain se leva et voulu le tuer. Cependant il ne l’a jamais enfilée. Il valsait avec elle tous les soirs, lui payait des rafraîchissements, l’embrassait, mais ne l’enfilait point.

Je n’ai jamais pu tirer que ces faits à peu près, et actuellement, lorsqu’on lui en parle, il en rit en disant : « Laissez donc cette gousse-là ! »

Elle ne le branlait pas même. Voici comment Coïc et moi nous expliquions cela :