Une comédie[1] se propose de graver dans le jugement du spectateur un de ces deux jugements :
Que telle chose est odieuse ? Philinte.
Que telle chose est ridicule ? Le Bourgeois gentilhomme.
Tout doit tendre dans la pièce à fortifier ces jugements. Pour cela il faut savoir à quel degré l’esprit et l’âme du spectateur sont fatigués de recevoir des impressions du même genre.
Lorsque Corneille commença sa carrière, il pouvait aussi se dire : la tragédie n’est pas éternelle.
Je voudrais[2] que les œuvres de ce grand homme[3] fussent composées de 9 comédies en 5 actes et en vers, de 8 tragédies en 5 actes, et de la Pharsale, poème épique en 12 ou 20 chants.
Que de ses tragédies, 4 fussent attendrissantes, 4 comme le 5e acte de Rodogune.
On y trouverait 4 ou 5 odes, 4 ou 5