Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, III, 1927, éd. Martineau.djvu/27

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un cheveu en le frisant ; il lui donne un coup de couteau ; le soir même il s’endort à côté de ce valet de chambre.


Capoue, 9 mars. — J’ai vendu ma voiture pour être sûr de ne plus succomber à la tentation de voyager tête à tête avec mon valet de chambre. Je suis en voiturin, soumis, avec trois Anglais, mes compagnons, à toutes les friponneries du génie napolitain.


Velletri, 12 mars. — Conversation avec un prétendu homme d’esprit. C’est ce ridicule de la noblesse que nous rencontrons quelquefois en France ; on demande aux gens ce qu’ils sont, ils répondent par ce qu’ils furent : ils m’assomment de ce que Velletri fut sous les Romains.