Page:Stendhal - Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, 1928, éd. Martineau.djvu/376

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

aristea.

E pugnasti… Perder mi vuoi…

megacle.

Si : per serbarmi sempre
Degno di te.

aristea.

Degno di te. Dunque io dovrô…

megacle.

Degno di te. Dunque io dovrô… Tu dei
Coronar l’opra mia. Si, generosa,
Adorata Aristea, seconda i moti
D’un grato cor. Sia, qual io fui fin ora,
Licida in avvenire. Amalo. E degno
Di si gran sorte il caro amico…

 

    aristée.

    Tu veux me perdre.

    mégaclès.

    Oui, pour me conserver toujours digne de toi.

    aristée.

    Je dois donc…

    mégaclès.

    Tu dois conserver mon ouvrage. Oui, généreuse, adorable Aristée, seconde les mouvements d’un cœur reconnaissant ; que Licidas soit désormais pour toi ce que je fus jusqu’à ce jour ; aime-le ; il est digne d’un bonheur aussi grand.