Page:Stevenson - Herminston, le juge pendeur.djvu/4

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ceux de Stevenson le fragment de Weir tient incontestablement la première place. »

C’est en ces termes que M. Sidney Colvin, conservateur des estampes au British Museum, et l’un des plus intimes confidents de R.-L. Stevenson, présentait naguère au public anglais l’ouvrage posthume de son ami ce Weir of Hermiston qui vient enfin de nous être traduit par M. Albert Bordeaux avec un exemplaire souci de fidélité littéraire ; et pour fort que soit l’éloge, peut-être n’est-il pas excessif. Je ne me souviens pas, en effet, que l’auteur du Cas du Dr Jekyll, du Prince Otto, et de l’Île au Trésor ait jamais rien écrit de plus intéressant que ce fragment de Weir of Hermiston, ni qui donne de son talent une plus haute idée. Mais c’est à la condition de prendre d’abord ce fragment pour ce qu’il est : une simple esquisse, la première ébauche d’une œuvre que l’auteur n’eût point manqué ensuite de remanier et de mettre au point, avec la conscience