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CHAPITRE IV

LE PASSAGE


Le passage dans lequel Dick et Joanna se trouvèrent alors était étroit, sale et court. À l’autre bout, se trouvait une porte entr’ouverte, la porte, sans doute, qu’ils avaient entendu ouvrir par l’homme. De lourdes toiles d’araignées pendaient du plafond, et le sol pavé sonnait creux sous le pas le plus léger.

Au-delà de la porte, il y avait deux directions à angle droit. Dick en choisit une au hasard, et le couple se hâta avec des pas sonores le long de la cavité du toit de la chapelle. Le haut du plafond arqué se levait comme un dos de baleine, dans la faible clarté de la lampe. Çà et là, il y avait des judas, dissimulés de l’autre côté par les sculptures de la corniche ; et, regardant en bas par l’un d’eux, Dick vit le sol pavé de la chapelle, l’autel avec ses cierges allumés et, étendu devant, sur les marches, le corps de Sir Olivier, qui priait les mains levées.