Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/110

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La NUIT. — Vout avez cm *uocre. Vont l'avez oté, criard». Je rit. Vous avez vaincu. El je rit.

IV. Les tainqsiiuu. — Triomphe, l'arc que ta oont ouvres est u tombeau.

La MoiiT. — Qui parle de triomphe? Ett-ce vous, h^ros, triom- phateurs, puissances ?

Lis vAiNqçtuas. — Ah, c^ui que tu >uii, toii nouvelle et domi- oatrice, que tu es forte i ranimer nos coeurs. . C'est nous, c'est nous seab qui avons triompha, lu l'as dit, il n'jr a pas une heure; et malgré la déritios nous sommes les v&inqueurs.

La Moar. — Oui, vous l'ites; et pourris déjà de la plante des pieds ï la nuque, et de la nuque aux moilles, pourris dans les os, pourris dans les coeurs, pourris dans la téie. Et votre pourriture sent. . Tombez, charnier de géai)s ; tombez, gibier des ven, viande du néant. Tombez, 6 triomphans.

Lis VAiNqyiuas. — Hélas. . La mort, sur le seuil de la nnit.

L'iurASSitLE. — La lutte est fumée. La défaite est fumée. Et fumée le triomphe.

Vous, chiennes, à la chaîne. Tout est silence. Courez, tremblez, étoiles.

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