Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/139

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Qui Ik htut lournoient, dias l'etptce brûUni, au dettos de u téie. La couronne au Roi dct Juift I Barrabat !

Set membret déchirés péteni du poids terrible de la haine mare, le» uns aux autres. A jamais! Comme l'on bréhe le fer au sabot du cheval, ils ont cloué tes pieds, Jbut, k l'arête du gibet; et tes jeunes flancs codent ;

Un engourdissement mortel en multiplie la charge ;

Et cette torpeur est traversée d'élancemeos aigus, qui percent Jlsus comme le coup de lance.

Déjk, il ne peut plus que frémir ;

Et la douleur est si violente qu'il demeure immobile. . O lac, Ik bas, le soir. . Et les oliviers d'argent, au clair de lune.

VII. Jési;s souffre la mort, — et ne la goûte pas encore. , « Mon Père », murmure t il dans son cœur.

• Père ! ■ balbutient ses lèvres plus sèches que l'herbe du Calvaire. Il invoque son Père, et la lumière divine qui n'insulte pas. Noire, une grosse mouche bourdonne près de son front, et se pose sur sa bouche, qu'elle pique ;

Jésus est pris d'un autre spasme de dégoût. Et il s'évanouit encore.

VIII. On l'appelle. . On rit. . On crie.. On le frappe sur les pieds. A son nom entendu, il rouvre encore les jreux.

Il ne reconnaît plus sa Passion; il a tout oublié. Il retrouve la vie et les hommes : il soulTre et ils insultent.

Il les convie k la lumière, et ils se battent dans la nuit. Il leur parle de leur Père ; et ils s'assassinent sur un cadavre ou sur un sac d'or.

Ils le hèlent avec injure. Mais la douceur suprême de ses jeux arrête l'invective sor leur bouche :

Ceux qui reçoivent ce regard — se taisent.

Et ceux Ik seuls osent poursuivre, et bafouent Jésus, qui, der> rière les autres, ne l'ont pas vu.

Puis tous s'en furent.

Quelques juifs s'approchèrent, disant : « Il sera mon ce soir, quand on allumera les lampes. Nous ponnoas prier Dieu. Bonnes Piques. »

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