Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/158

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ENSEVELISSEMENT DE PSYCHÉ

��C'ht mm TON notti mdk, fntaé, Vf n t'iMifiiii.

I. Le brumeux octobre tombe de toutes part», eo larmet froidei,

La fin du jour livide ouvre aui ombrei du loir des mains sup- pliantes, qui trembleot de tristesse ; et le cœur douloureux de la vie ne bat plus que lentement, lentement, sous les voiles humides.

C'est elle qui les trempe, la sueur glacée d'une obKurc agonie.

II. La bouche amhte de la bise fait frissonner les feuilles ei le* eaux,

L'aveugle désespérée, qui iicbucbe et qui glisse de set pieds moût, la nuit, l'infirme prodigieuse, qui ne sait que planer de ses pas silencieux, erre sans bruit, muette et sourde,

Les feuilles tombent dans la pluie, et les brouillards ficmitsect comme la houle.

m. O mon cceur, tu te hlles convulsivement, comme un étalon épuisé par la course, et qui doit s'abattre 4 la limite du désert. El coane les éperons le piquent jusqu'au sang, tu es pressé par l'écnjcr des léaibret, qui te tourmente et qui le pousse à la stalle de pierre.

Je suis dans mes pensées comme au fond d'nne tombe.

Tout l'effrajranl silence, qu'elles ont fait sur aoi, m'a glacé.

Elles ont ucllé leurs parois de gnsit sur les bokds du désir, et sur les cris.

Je suis celui qui ferme en vain les jva, et qui «ois daas les ténèbres.

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