Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/183

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« L'aube Mt trille du plus beau jonr », ptnu Cromviiell, < dan» lotill»..

Du jour même où «ont te faire les funérailles du m^ntonge et du mal, les chert bouffons du diable. >

Le coq chanta. . le coq, (|ui j liii : • Ficuic ri ^nc ! • & Pierre. El Cromwell se souvint : Il revit la campagne d'Huntingdon, et les bonnes plaines, et les labours bruns, et les houblons, vigne velue des brumes, et la pieuse assemblée du soir, autour d'un livre, dans la salle, oii les bancs sont rangés sous les branches de houx. .

XI. Il fit porter le cercueil du misérable Siuart dans une chambre du palais.

Or, d'une gerbe de fleurs, que les Cavalière avaient réussi I lancer dans la cour.

Il prit un Ijrs admirable en grâce et en candeur, où ses jtux pensifs s'étaient posés.

Dans la terre fraîchement remuée pour dresser l'échafaud, et dans la place humide, là, rouge encore, où le Sluart abject avait répandu sous la hache, tout le sang de sa vie,

Cromwell, pensant aux champs où le Seigneur aime k parer lui- même l'innocent rival qui vainc Salomon dans toute sa gloire,

Cromwell, courbant son large dos ceint de buffle, agenouillé sur les bottes noires, dont l'éperon brilLiii d'un sombre éclair k la clarté soup- çonneuse du matin.

Récitant sa prière, Ditu al mon thâltau fort,

Cromwell, de ses mains gantées de cuir, et de ses bras cerclés

��de fer,

��Planta le beau Ijrs, palme candide des anget, dans la victoire.

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