Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/193

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MURMURES DE LA NUIT

��I. Tu frxppM sur mon coeur, comme à la porte du palai» ofa tn r^gnet tins partage, et où tu te ris de la douleur, en jouant de la mienne. O Pijrché, ne me laissera» tu jamais dormir ? — Hais tu tant mon sommeil ? Ou aimes lu tant mes larmes ?

II. Tu frappe» sur mon cœur, — et lu n'y »eux pas même goûter la volupté du mal que tu me causrs.

Mais lu veux seulement te disiraire k y tout détruire. C'est le lit moelleux des ruine», où ion plaisir est de l'étendre. Tu jouis de me ranimer k la vie, et de surprendre sur mes lèvre» le souffle, que lu en Aies.

El lu n'aimes ton esclave, qu'apri» l'avoir la»»é k ta suite.

III. Il faudra donc que, cette nuit encore, je sorte sur les pas et m'aille promener dans les ténèbres,

Sur la grève désolée des »onge», et la dune nocturne? A quoi bon ? El ne sais je pas que*je ne doi» voir jamai». Que des ombre» sur de» ombres?

Pourquoi résisterai» je, comme toi f Pourquoi prendrait je, comme loi, l'Univers corps k corps?

O Psyché, sois moins puissante; soi» moins cruelle. . Va, — la Mon au»»i est un Dieu.

IV. O murmures de la noit, — A musique de ta solitude sombre, quand lout chante : Non.

Murmure» de la nuit, — musique de la mer éternelle sur la lande des lénèbre» et les ajoncs. .

Tontes les sirènes ont la voix de la non.

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