Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/211

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E( tout l'etpace.au detiut et u léie, était poii comme le tign* de la lonTcriiDcié, une couronne d'azur tombre.

Jorm».

VI. Te »oici, Titan? — Enfin lu m'a» entendu.

Comme te mien sous la glace, Ion coeur puitunt vi connaître la joie.

Le temps de l'accomplissement est U. O, comme je l'ai retardé, Titan.

Ne secoue pas la léie. Longtemps, le Destin fait peur même anx dieux.

Tu n'étais qu'une de mes volontés, — et la plus belle : Ma lutte contre moi même.

Mais elle même est vaine : car je dois tonjoan vaincre, pour être toujours désespéré.

Toi seul, grand entre tous, pourras comprendre. Pour nous, il n'est plus de bonheur, Prométhëe. Nous nous sommes, trop haut, mis au delà.

VII. La félicité, comme l'infortune, n'est bonne que pour les hommes, — la misérable race qui connaît le remords et la peur.

O porteur de feu, c'en est fait même de la vengeance : nous sommes impassibles.

Te souvient il seulement de ton supplice ? ei du vautour donnant du bec dans la viande molle de ton flanc ?

Et me rappelé je les cris?

Où tout est nécessité, il n'est plus de remords, il n'est plut de regrets, et, il n'est plus d'envie. Le désir est le gibier de la race éphémère.

C'en est fait, te dis je.

Je disperse les dieux, ces indignes. Oui. Ta les as eus jastement en mépris,

TiTAM.

VIII. TristesM, 6 Ime de toutes choses,

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