Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/28

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

TRISTESSE DACHILLE

��I. Les dëlicet éljiétonn ne loot faite» que d'oubli. Ainii. le mi- sérable bonhenr de ne plat être fut lovjoan réservé par les dieni ani moindres vies.

Les chastes eaux du Léthé sont les pleurs de la mort ac- tepiée, —

Et U tendre lumière oii, comme .lu 1.1411 de la lune se ba- lancent le» flenn, les ombres se promènent sur le» prairies éljrsées, ae filtre pas du ciel, mais des regards éieinu soos les paupières fermées.

H. Seul, et loin de la bonne rivière, plus voisin de l'ombre et do Tartare, que des pelouses ou fleurit la paix, —

Achille, amer et Uciturne, qui jamais au Léthé n'a voola boire, —

Médite dans la passion : et, comme il fut dédiigneax de la vie sur la terre, il a dans la mort le mépris de l'inutile éternité.

III. Sa mère le supplie ; mais il ne vent même pas tourner les je«x de son côté. Comme elle pleure, et lui offre ses belles mains, coupe» d'ivoire, pleines de l'eau salutaire, il la repousse du bras et murmure en grondant :

t Ma mère, laisse moi.

« Il ne fallait point me concevoir d'un boiaac, m tn trotdan que je fusse comme loi. Mais, déeste, tu ne m'as point fait die«; — et, tri hommr que je tui», condamné par eux, je méprise les iamofld».

IV. t Laisse moi, toi qui m'as donné les armes uns pnraUtt (Tnnc éienielle perte. Pourquoi n'as ta pas aussi treapé mon talon dans le Stjx? —

�� �