Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/30

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ROME

��I. O Rone, ville tublime par la tie des niiaet, to et pareille k «n Dieu, vaiaqucur, qui rê*e après l'aciion.

Elcndae sur le chimp de bauille, ou ion balcioc lait le vide, tv es grave dau la douceur, comme la force qui t'endort.

II. O ma Rome, je l'i""» ttcc que tu as la mélancolie de la grandeur. .

III. Tu n'es pas la matiresse, ni U coartisaDC, ni les délices da plaisir ; to n'es pas celle qui se prête en riant, oo se donne parée ; et ta o'es pas même la volupté insidieuse du cœur.

Mais tu es la femme, et la mère, l'épouse aiu flancs sArs, qni ne refuse pas d'enfanter. Sacrée, la es l'asile. Cest toi, l'angnste coa- pagne, qu'on vénère, et dont le paissant amour se fait redouter.

Ainsi, le maître des dieux, qui a charge de l'univers, le gnad Jupiter, toujours désigne pour son lit Junon, au large front si par, et U préfère aux plos belles mortelles, à celies-ik même qu'il poursuit.

IV. Entre les monts et la mer, quelle paix redoutable est la tienne. Tu n'es pas couchée comme une femme : mais, comme \i lionne, let flancs pressent le sol, et les membres gardent la mort.

Pareilles au chœur suave des muses, les cûlhncsd'AIbe cbarOMU an de tes horizons, déroulant, vierges voluptueuses aux écharpes d'argeai, leur rjrthme ravissant soas les jeux.

El derrière loi, tandis que les Ipres montagnes de la Sabine, gacrrières casquées de fer, montent la garde, l'épée nae aa soleil étin- ceUni, — k l'infini la terre doulourease se déploie saas aa cri devaai les regards calmes, allant moarir aux bras de la ner mjrstérieasc.

V. O Rome, sereine solitude, que la es belle et coabien ta es

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