Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/74

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Certci, quoi que je hut, ne craint pt» Le Vainqueur Inapaivable.

V, Vou> lou», Hommci ci Dieux, doni roc voki ic Maure,

Il vou» faudra tervir, désormait, non pat vont le )ong de m» vengeance, que di]i vout tentez peter tar voire col pent-4irc, — ma» tous le regard trit poittani de mon méprit.

VI. Ne croyez pat qoe je vont haîue davantage, oa qoe je vou oublie.

Rien de tel. L'espace pur, c'est mes jeox, l'espace aux ondes claires. Ni haine, ni oubli : Il saiSt que je regarde, que je veoille pow vous, que vous obéissiez, — et que je vous méprise.

Vil. Et jamais, en vérité, moi qui maintenant vais tout vouloir pow vous,

Je ne voudrai rien que vous n'euuiez voulu, si von* aviez p«  toucher à la perfection de vous-mêmes. VoiU la gloire de vaincre, dans Celui qui vous a vaincus.

VIII. Ma force ne vous fait que meilleurs que vous ne fûtes.

Mais, il faut obéir. Moi, je ne sers que mon dessein.

Il vous faut conformer 4 la pensée profonde où mon Ime vous lie ;

En tout ce que je veux, ne sentez que l'amour par vont-niac» k vou*-mémet voué, —

Mais il faut obéir.

Ne servez, s'il le faut, que l'amour de vous-mêmes, et crojrez ffl'j docile, s'il vous platt :

Suivez en tout rinsiinci, — j'jr consens :

Pourvu que vous serviez

Mon unique dessein de tout voue être.

IX. Obéi>»ei.

C'est le seul prix de ma Victoire.

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