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Page:Sue - Arthur, T1, 1845.djvu/195

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y mène. Qu’est-ce que ça me fait, à moi ? mes chevaux sont faits pour ça.

— Et ils s’en acquittent à merveille, — répondit lord Falmouth. — Mais c’est à Londres que je vais ; je désire parler sur la question de l’Inde, et comme la discussion s’ouvrira probablement demain soir, je veux y être à temps, car j’ai calculé le départ du paquebot, et je compte arriver à Londres après-demain. »

Je souriais de cette singulière excuse, lorsque nous entendîmes les grelots des chevaux de poste, et bientôt le coupé de voyage de lord Falmouth entra dans la cour. Je regardai M. de Cernay avec étonnement, et, pendant que lord Falmouth était sorti pour donner quelques ordres, je demandai au comte si véritablement lord Falmouth partait pour Londres.

« Il part réellement, — me dit M. de Cernay. — Il lui prend souvent ainsi la fantaisie de parler sur une question politique qui lui plaît et qu’il traite toujours avec une incontestable supériorité ; mais il déteste si fort Londres et l’Angleterre qu’il descend de voiture à Westminster, siège, parle, remonte en voiture, et revient ici. »

Lord Falmouth rentra ; il me demanda de nous revoir avec les plus gracieuses instances ;