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Page:Sue - Arthur, T1, 1845.djvu/197

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mais je n’ai pu absolument refuser ces pénibles fonctions.

— Que voulez-vous dire ? — demandai-je à M. de Cernay.

— Oh ! — reprit-il, — c’est tout un roman, et un secret aussi triste qu’incroyable ; je puis d’ailleurs vous le confier maintenant ; car si, pour plusieurs motifs, personne au monde n’en est encore instruit, dans une heure d’ici, en voyant le dernier et terrible obstacle qui fait de cette course, engagée sous un prétexte frivole, une espèce de duel entre les deux jeunes gens qui la courent, tout le monde en devinera facilement la cause et l’objet. »

Je tâchais de lire dans les regards de M. de Cernay pour savoir s’il parlait sérieusement ; mais, s’il plaisantait, ma pénétration fut en défaut, tant il semblait convaincu de ce qu’il disait.

« Enfin, — reprit-il, — voici le mot de cette aventure, véritablement extraordinaire. Une des plus jolies femmes de Paris, madame la mar-

    être l’importer dans la langue française comme tant d’antres expressions anglaises. Dans notre époque, où l’on nie toute supériorité de naissance et de fortune pour n’accepter que la supériorité d’éducation et de position, il est singulier que le terme manque pour exprimer la réunion de ces avantages.