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Page:Sue - Arthur, T2, 1845.djvu/227

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de ses larges mains sur son front, dont il essuie la sueur, et de l’autre, tenant un large vidrecome d’étain, il va étancher sa soif et prendre de nouvelles forces…

« — Tu as bien du mal, pauvre femme ? — dit-il à Élisabeth. — Je voudrais l’avoir longtemps, — reprend-elle ; — mais nous tiendrons difficilement. — Du charbon, madame ! — demande une servante. — Pourquoi ? — Pour fondre des balles, nous n’en avons plus. — Comment êtes-vous pour la poudre ? — Nous ménageons nos coups, madame. »

Pour donner une idée des beautés puissantes et variées des principales figures de ce dessin, il suffira de dire qu’elles rendaient toute la sauvage énergie de ces paroles empruntées à Goethe.

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En revenant chez moi, songeant à cet homme inconnu, sans renom, qui m’avait tenu sous le charme irrésistible de son talent, ma jalousie, mon irritation haineuse firent place à une sorte de tristesse plus calme, mais aussi plus douloureuse. Pour la première fois, je rougis de mon oisiveté, en comparant les émotions pures et élevées, les nobles ressources que cet homme que je détestais, que Frank devait trouver dans les arts, à la vie sans but que je traî-