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Page:Sue - Arthur, T2, 1845.djvu/60

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bien bas, avec une grâce indicible dans le regard et dans l’accent, les principes amoureux de cette logique banale : « — Ce qui plait est bien. — La vertu est la discrétion. — On n’a pas consulté votre cœur quand on vous a donné votre tyran. — Il est des sentiments que la sympathie rend inévitables. — Votre âme cherche sa sœurson autre moitié… » prenez mon âme (ce morceau d’âme dépareillée a des moustaches ou des favoris énormes). — Arrivé à un certain degré, l’amour coupable devient un devoir sacré, etc., etc. — » Car, je vous fais grâce, madame, d’une foule d’autres excellents raisonnements qui généralement ne trompent pas plus celles qui les admettent que ceux qui les font. — Mais le lendemain de notre terrible loi, mais lorsqu’il s’agirait d'amende, quelle différence ! Comme, après tout, ces jolis paradoxes de la veille pourraient bien finir par une forte somme à débourser, et que cette somme réduirait d’autant ce luxe et ce bien-être, qui sont le nécessaire d’une vie essentiellement positive dont l’amour n’est que le dernier superflu ; — vous verriez les hommes, tout à coup devenus sérieux, gourmés, dignes, s’effarouchant du moindre entretien avec une femme, s’ils se trouvent un peu