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Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/124

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réclame, a perdu mon pauvre yacht, j’ai frété un bâtiment à Malte et je pars pour Hydra.

« Au revoir. Si nous nous retrouvons un jour, nous rirons fort, je l’espère, de tout ceci.

« H. Falmouth.

« P. S. Je vous laisse le docteur, car on dit les médecins maltais détestables. Il vous remettra une lettre de recommandation pour le lord gouverneur de l’ile.

« Renvoyez-moi le docteur à Hydra par la première occasion quand vous n’en aurez plus besoin. »

Je suis maintenant si engourdi par le bonheur, que c’est à peine si je me souviens des regrets poignants que dut me laisser cette lettre si froidement railleuse.

.........................

Une fois à Malte, je vis lord P…, qui fut pour moi d’une obligeance parfaite. — Il fit faire les recherches les plus actives pour découvrir le prétendu pilote. Ce misérable avait en effet appartenu à la marine anglaise, mais depuis deux ans il avait quitté les fonctions de pilotage de l’île de Malte.

Son signalement fut envoyé dans tout l’Ar-