Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/183

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lui avouer que j’étais résolu de retourner en France.

— Quitter ce palais admirable !… ces femmes adorables !… qui allument votre pipe, qui vous versent à boire ! qui vous dansent des pas comme à l’Opéra !!! de vraies houris ! mais c’est impossible !

— Malheureusement, mon cher du Pluvier… il est de ces aveux qui coûtent à faire même à ses amis… mais un dérangement passager survenu dans ma fortune m’oblige à réformer tout ceci et à retourner en France pour y vivre un peu moins en sultan.

— Vraiment… vraiment… mon cher comte, — me dit du Pluvier d’un air réellement attendri, — vous ne sauriez croire combien je suis touché de ce que vous me dites là… Mais qu’allez-vous donc faire de tout cet établissement ?

— Je vais donner la liberté aux femmes, aux oiseaux, aux chiens et aux nains, payer une indemnité au marquis Justiniani, et vendre les meubles à Khios.

— Vous êtes bien décidé à cela ? me dit du Pluvier.

— Très-décidé…

— Positivement décidé ?

— Oui, oui, cent fois oui.