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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/101

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qui avait été si favorable à Irène, je dis à sa mère qu’il fallait interdire l’entrée de son appartement à tout le monde, excepté au médecin, à la gouvernante et à une autre des femmes de madame de Fersen dont elle était très-sûre. J’avais habité pendant la maladie d’Irène un entresol inoccupé, et dont les fenêtres s’ouvraient sur un terrain désert ; aussi tout le monde avait-il ignoré mon retour à Paris et mon séjour chez Catherine.

Madame de Fersen n’emmenait à Fontainebleau que les mêmes gens qui l’avaient entourée lors de la maladie de sa fille, sa gouvernante et deux femmes. Le reste de sa maison demeurait à Paris.

Elle me demanda de me précéder de deux jours au Bocage.

Elle partit.

Le lendemain je reçus les indications les plus précises pour me rendre à la petite porte du parc du Bocage.

À l’heure dite, j’étais à cette porte ; je frappai, elle s’ouvrit.

Le soleil était sur le point de se coucher, mais il jetait encore quelques chauds rayons à travers la verte dentelle d’un berceau de gly-