Aller au contenu

Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/103

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

prendre sa fille dans ses bras et de la mettre dans les miens, en me disant avec la plus vive émotion : « Maintenant, n’est-ce pas aussi votre Irène ?… »

Et son regard brilla de reconnaissance et de joie à travers ses larmes.

.........................

.........................

Il est des sensations qu’il faut renoncer à décrire, car elles sont immenses comme l’infini…

.........................

Ce premier élan de bonheur passé, madame de Fersen me dit : « Maintenant il faut que je vous mène chez vous. »

Je lui donnai le bras, Irène prit ma main, et je me laissai guider par Catherine.

Nous restâmes longtemps silencieux…

Après avoir suivi une longue allée très-obscure, car le soleil déclinait rapidement, nous arrivâmes à une éclaircie sur La lisière du bois.

« Voici votre chaumière, » me dit madame de Fersen.

Ma chaumière était une sorte de chalet suisse à demi caché dans un massif d’acacias roses,