Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/216

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Cerval, 15 décembre 18..

J’ai revu Marie.

Pendant quelques jours je l’ai trouvée triste et affligée de ma dissimulation, qu’elle ne s’explique pas.

Elle m’a demandé pourquoi j’avais ainsi caché mon nom ; je lui ai répondu que sachant que des bruits, aussi faux que fâcheux, étaient parvenus jusqu’à elle, et me peignaient sous les couleurs les moins favorables, j’avais préféré garder l’incognito.

Elle m’a cru difficilement ; mais enfin je suis parvenu à chasser de son esprit ces impressions malheureuses.

Quoique madame Kerouët me boude encore quelquefois, nos relations, d’abord un peu refroidies, ont repris tout leur charme.