Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 1, 1851.djvu/140

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
134
la bonne aventure.

cheveux gris, qui d’un regard sournois tâchait de deviner sur la physionomie de la jeune femme si elle était éblouie de la somme assez considérable qu’il venait de lui montrer, — mais j’y songe, j’ai de l’or.

Et il tira de sa poche une longue bourse de soie verte, gonflée d’environ deux cents louis, dont une grande partie, par une maladresse calculée, tombèrent avec un attrayant tintement sur le portefeuille laissé sur le comptoir. L’homme aux cheveux gris, observant toujours sournoisement Maria Fauveau, fit de nouveau bruire l’or en le remettant dans la bourse, moins un louis, qu’il poussa du bout du doigt en disant :

— Ayez l’obligeance, madame, de me rendre.