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la bonne aventure.

ter à votre mari la place de commis à cheval, et où il tiendrait absolument à garder son magasin à Paris ; le prince vous proposerait alors autre chose. Enfin, vous l’entendrez, et vous verrez que c’est le meilleur, le plus charmant et le plus généreux des princes. Sans doute il n’est plus de la première jeunesse…

— Ni de la seconde, ni de la troisième peut-être, hein ! mon respectable monsieur ?

— Je ne veux pas vous tromper : il a la cinquantaine ; mais si bien conservé, si soigné ! Enfin vous le verrez. Vous avez d’ailleurs trop de bon sens, ma chère dame Fauveau, pour ne pas comprendre que l’attachement d’un seigneur d’un âge mûr est bien autrement solide et surtout fructueux que l’amour